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Edito Septembre 2019 : NC Partners On Demand fête ses 3 ans avec cette nouvelle rentrée.

Bonjour à tous,

NC Partners On Demand fête ses 3 ans avec cette nouvelle rentrée.

Notre première fierté est d’avoir lancé une plateforme qui commence, doucement mais sûrement, à se faire à un petit nom dans le village du conseil à Paris. Mais « se faire un nom » au sens strict du terme serait certainement une marque de vanité. Derrière le nom, et donc la marque, se cachent plus de 150 projets réalisés chez une quarantaine de clients dont plusieurs noms du CAC 40. C’est votre confiance et le nombre croissants de clients qui nous font confiance qui nous rend particulièrement heureux de venir chaque jour au bureau.

3 ans, c’est déjà beaucoup mais ce n’est rien. Tout reste à faire. Vous qui dirigez une entreprise, une BU ou une équipe, qu’elle compte 10 000 hommes et femmes ou deux, vous savez comme moi que les réussites sont comme les instants de bonheur : fugaces. Il faut savourer ces instants tout en se rappelant que, comme le bonheur encore, le succès – plus exactement l’atteinte des objectifs – se construit tous les jours et qu’il en faut peu pour se retrouver en difficulté. Aujourd’hui, je savoure mon plaisir avec vous et espère évidemment que nous aurons l’occasion de nous retrouver bientôt pour une simple conversation ou de nouveaux projets.

La rentrée commence déjà à être derrière nous. Si vos pensées sont encore dans les souvenirs frais des vacances et que vos soupirs trahissent une forme de nostalgie, j’ai un petit remède, Dancing the Blues Away de Chris Rea. J’ai redécouvert cet été l’artiste en quête perpétuelle du son parfait devenu star malgré lui. Cela ne vous donnera pas nécessairement l’envie d’allumer l’ordinateur (et puis il faut aimer le blues et la guitare slide), mais j’ai la faiblesse de penser que cela vous emmènera sur le chemin de la bonne humeur que devrait vous apporter tout nouveau commencement. Car la rentrée est aussi une naissance. Une petite naissance, mais une naissance tout de même.

Bonne rentrée donc!

Si vous n’étiez pas au bout du monde coupé de tout et en particulier d’internet et si vous n’avez pas été trop occupé à « tout rebrancher » depuis votre retour, cela ne vous aura pas échappé que l’environnement macro-économique se dégrade et que cela ne semble pas prêt de s’arranger.

Sur le plan financier tout d’abord, les grandes places financières ont toutes flanché. Le Dow Jones a perdu 6,3% en un mois entre le 26 juillet et le 26 août, le FTSE100 7,7% et le CAC40 5,2%. Dans le même temps, les taux de financement des banques et des grandes entreprises sont entrés en territoire négatif en Europe ce qui exprime tout à la fois l’afflux de liquidités sur les marchés et l’incapacité par les acteurs de les placer en créant de la valeur. Il leur est plus économique de payer pour les placer chez leurs clients plutôt que de porter le risque. L’Etat et les entreprises ne sont plus les seuls à se financer à taux négatif. Au Danemark, la Jyse Bank vous proposera une rémunération de 0,5% si vous empruntez sur 10 ans pour un achat immobilier. Nous y reviendrons dans nos futures notes conjoncturelles.

Sur le plan économique, certains pays en Europe ont été récemment en récession. C’est le cas de du Royaume-Uni et de l’Allemagne dont les PIB ont décru respectivement de 0,2% et 0,1% au deuxième trimestre en glissement trimestriel. Celui de la France a cru de 0,2% dans le même temps. Tous les grands acteurs économiques ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance. La Banque mondiale a réduit son estimation sur la croissance mondiale de 2,9 % à 2,6 % pour cette année. En France, la prévision de croissance annuelle a été revue à 1,2 % contre 1,4 % initialement. L’Allemagne, afin de rassurer les marchés, a préparé une enveloppe de 50Mds€ pour faire face à une éventuelle récession. En Angleterre, le Brexit qui s’oriente vers un no deal ou un deal minimum (ou qui ne s’oriente nulle part tant nos amis anglais semblent perdre leur sang-froid séculaire) n’arrange les affaires de personne, surtout pas celles de la France et de la plupart des clients de NC Partners On Demand. BlackRock, qui gère tout de même 6800Md$ dans le monde, consciente entre autres du peu de leviers dans les mains des Etats pour faire face à une nouvelle crise potentielle, fait déjà ses propositions pour le moins décapantes. C’était dans les Echos le 28 août dernier.

Enfin, sur le plan commercial, la guerre économique entre les US et la Chine pourrait bien se déplacer en Europe. La taxe sur les GAFA instituée par notre Ministre de l’Economie et des Finances a peu de chances de rester sans conséquences du côté de nos amis américains. Pour l’instant, elle a surtout permis d’augmenter de 3% les prix des produits commercialisés par Amazon en France, ce qui donnera un peu d’air aux grands retailers historiques non alimentaires installés sur l’hexagone. L’UE a déjà prévenu qu’elle répondrait en cas de nouvelles taxes américaines sur les produits français suite à la taxe GAFA. Ce qui était initialement une nouvelle taxe à la française ciblant principalement cinq sociétés pourrait bien mettre le feu aux poudres dans les relations douanières US-UE. A la fin des fins, il y aura un grand perdant : les consommateurs. Et dans de nombreux secteurs, les industriels verront « au mieux » leurs marges diminuer alors même que les capacités d’autofinancement des sociétés françaises sont une des principales faiblesses de notre économie.

Il est donc tout à fait envisageable que la taxe GAFA contribue au processus de décélération de la croissance française. Je formule le vœu que l’administration américaine retrouve vite le bon sens des affaires qu’elle semble avoir perdu depuis quelques mois. Et je ne parle pas ici du prix à payer pour s’offrir un pays. Il est par ailleurs flagrant que la dégradation des relations commerciales entre grandes puissances économiques tend les relations tout court entre ces mêmes pays. Hubert Védrine, ex Ministre des Affaires Etrangères, résume tout cela dans un article de Sud-Ouest.

Les amabilités que s’adressent en ce moment les dirigeants politiques français et brésiliens illustrent tout à la fois le point précédent et la prise de conscience par tous (presque tous en fait, mais il y aura toujours des fous pour soutenir que la Terre est plate) que notre petite et fragile planète souffre terriblement et a déjà atteint certains points de non-retour. Quelques chiffres. En France métropolitaine, 14% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 32% des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire. Tout comme 19% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce (source : uicn.fr). A défaut d’une vision tangible, est en train d’émerger la conscience d’un nouveau modèle de développement environnementalement inclusif, en plus de l’être socialement. Tous les partis politiques sont désormais « verts », il faut évidemment s’en réjouir.

NC Partners On Demand, à son niveau, c’est-à-dire très modestement, souhaite évidemment participer de la construction de ce nouveau modèle inclusif. Nous y reviendrons. Notre mission,  et celle de la communauté des 1500 indépendants à haute valeur ajoutée qui nous accompagne, ne change pas pour autant :

« ACCOMPAGNER LES ORGANISATIONS HUMAINES DANS LE RENFORCEMENT TEMPORAIRE DE LEURS RESSOURCES DE HAUT NIVEAU »