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Du crépuscule à l’aube

Chez BlueBirds, nous sommes déjà en train de regarder le crépuscule de l’année en cours. L’année comptable s’achevant fin septembre et août étant surtout consacré aux châteaux de sable et autres activités estivales, nous voyons déjà arriver la fin de l’exercice 2021-2022.

Le mois de juin aura été à l’image de notre activité commerciale depuis décembre dernier : nous sommes dans la plus longue période de croissance ininterrompue depuis le lancement de la société. En quelques semaines, nous nous sommes mis à servir EDF, Carrefour et Casino. Il nous aura fallu 5 ans pour convaincre EDF et mon petit doigt me dit qu’il faudra encore beaucoup de temps avant que leurs dirigeants ne nous appellent de manière récurrente. Les grands comptes sont avant tout affaire de patience. De toute évidence, l’année qui s’achève aura été bonne. Les entrepreneurs qui me lisent savent à quelle vitesse le mauvais temps peut remplacer un ciel sans nuages, alors permettez-moi de profiter de cet instant et de me réjouir du chemin parcouru cette année. Nous ne vous le dirons jamais assez, merci pour votre confiance à vous tous, clients, indépendants et partenaires.

Comme tous les ans vers juillet, mon équipe et moi-même nous retrouvons tous au Maroc loin du bruit de la ville. Rien de très original : nous célébrons nos victoires, nous tentons de comprendre nos défaites, nous préparons la nouvelle année et envisageons le futur lointain. Tout cela dans une ambiance propice à la cohésion de l’équipe. Cette année, ce fut à Dakhla, dans le Sahara occidental.

Celles et ceux qui me connaissent savent l’amoureux de la nature que je suis. Mais Dakhla, c’est vraiment la catégorie du dessus. Il n’y a là-bas que du jaune et du bleu : le jaune du sable et de la roche, le bleu du ciel et de la mer. Pour trouver du vert, il faut s’enfoncer dans le désert et chercher les oasis. Il y en a ! C’est quand il n’y a rien sur place que l’on mesure que l’on a tout et quand il n’y a rien à faire (sauf pratiquer le kite-surf, le lieu est un spot mondial), que l’on mesure mieux l’agitation de notre monde.

Jérôme, le gérant du lieu et ancien de la City a créé un paradis au bout du monde : La Tour d’Eole. Allez-y seul, en famille ou équipe, vous ne le regretterez pas. On y parle français, anglais, le darija ou encore le hassaniya, dialecte local. Vous croiserez nos amis marocains, leurs voisins mauritaniens, quelques Français, d’autres Européens égarés et même une Ukrainienne qui a eu le bon goût de tomber amoureuse de Jérôme et de l’endroit. Elle ne me lira pas, mais ce message lui est dédié. La plupart des photos que j’ai prises dans le désert là-bas forment le drapeau de son pays natal.

Dakhla, Juin 2022

La mer, le soleil du désert, le vent qui souffle sans discontinuer, les rires de mon équipe, il ne m’en fallait pas plus pour recharger les accus et préparer 2022-2023.

Il n’y aura pas de nuit pour BlueBirds entre le crépuscule de l’année qui s’achève et l’aube de celle qui approche. Seulement la lumière de l’été !

Martin