Pour ne rien manquer, abonnez-vous à notre newsletter et recevez tous les mois les dernières actualités Bluebirds et des différents secteurs
Restons connectés
Restons connectés
Pour ne rien manquer, abonnez-vous à notre newsletter et recevez tous les mois les dernières actualités Bluebirds et des différents secteurs
La (sur)dynamique quadra vient de poser ses valises chez BlueBirds avec l’ambition de développer les activités commerciales de la communauté. Avec un parcours éclectique et une volonté de fer, cette touche à tout est le nouvel atout des équipes.
L’œil pétillant, le sourire plein d’humour, Alexandra Chambrette est une femme drôle. Vraiment drôle. Avec son air de ne pas y toucher, la femme de 41 ans maîtrise l’euphémisme et le calembour subtil avec un certain art, il faut bien l’avouer. Et dans un monde aussi sérieux que le nôtre, voilà qui est franchement réjouissant.
Pourtant, derrière cette personnalité enthousiaste, joviale et solaire, polie aussi, Alexandra entretient le mystère. Si elle s’intéresse sincèrement aux autres, la commerciale n’aime pas tellement parler d’elle. Elle l’assure, il n’y a rien de particulier à signaler sur son enfance ou son adolescence. Élevée à Boulogne-Billancourt par une mère assistante de direction et un père cadre commercial, elle était une jeune fille sage et une élève appliquée. “Désolée, j’ai juste eu une enfance heureuse”, s’amuse l’intéressée.
En bonne généraliste, Alexandra se dirige vers des études en sciences économiques à la Sorbonne. C’est juste après sa maîtrise que son parcours de girl next door évolue pour dévoiler son ambition et sa ténacité : “La réflexion c’était : la grande vie d’adulte arrive. Il va falloir sauter dans le grand bain et faire ça bien. Je voulais du challenge et des premiers jobs intéressants”. Elle entre donc en troisième cycle à l’Essec pour un an. Stagiaire chez Masaï, elle est recrutée immédiatement après son diplôme par le cabinet spécialisé dans l’efficacité opérationnelle des achats et de la supply chain.
Même pas peur
Comme de nombreux jeunes sortis de grandes écoles à ce moment-là, Alexandra entame son parcours de consultante. Une expérience aussi enrichissante que déstabilisante pour la jeune femme de 25 ans : “J’ai appris à bosser. C’était dur et j’ai passé un certain nombre de nuits blanches… Mais c’est aussi très valorisant parce que face à l’exigence, on repousse ses limites et on réussit. C’est aussi dans cette adversité qu’on trouve de la confiance en soi et de la légitimité face à ses pairs. » De fait, sa première mission au début des années 2000 a été extrêmement formatrice. Elle se retrouve immergée dans un univers à la fois feutré et majoritairement masculin : celui d’une entreprise du secteur aéronautique où évoluent des ingénieurs bien plus expérimentés.
En 2008, assez naturellement, Alexandra passe chez Capgemini Consulting. La routine du quotidien n’est pas pour une femme comme elle, elle a besoin de sortir de sa zone de confort : “Je suis une compétitrice dans l’âme, j’aime le challenge et les rencontres. Sans ça, on ne fait de toute façon pas près de dix ans de conseil”, souligne-t-elle avec dérision.
Quatre ans plus tard, elle est débauchée par Monéo. Une jeune société un peu “geek” (à l’époque le paiement sans contact n’est encore qu’une chimère), tout juste rachetée par un fonds d’investissement. Alexandra a 31 ans et, comme tout consultant qui se respecte, se pose la sacro-sainte question : dois-je continuer ou diversifier mon profil ? Alexandra, elle, saute le pas. “Passer du côté opérationnel en entreprise est une chose plus délicate que beaucoup de consultants ne se l’imaginent. On n’a pas le confort d’être en mission et de pouvoir questionner ouvertement les méthodes ou habitudes de chacun pour faire bouger les lignes. ” Oui, il faut savoir faire preuve de doigté, de patience et même d’une certaine douceur. Comment ? “En s’intéressant aux gens.” Derrière la formule galvaudée, Alexandra croit en ce qu’elle dit. Il ne s’agit pas de serrer des paluches, mais bien de prendre le temps de “vivre” avec eux loin du bureau, de s’enthousiasmer face aux exploits mathématiques du petit-dernier et de s’abîmer les yeux sur des écrans, tard le soir, pour comprendre les enjeux ou difficultés sur des projets parfois loin de ses bases.
“ Quand il faut y aller, j’y vais !”
Après quatre ans chez Monéo, la jeune trentenaire est recrutée par IN Groupe qui n’est autre que l’ancienne Imprimerie nationale et qui exerce notamment le monopole d’Etat concernant les documents officiels et d’identité. Quand elle est embauchée, la mission d’Alexandra est de contribuer au développement commercial de nouveaux services auprès d’entreprises privées. Bref, de trouver de nouveaux clients sur un pan d’activités à construire. Alors elle retrousse ses manches, se penche sur des piles d’organigrammes et entame son travail de fourmi. Patiemment, la détermination chevillée au corps : “Je ne suis pas du genre à reculer devant la marche. Quand il faut y aller, j’y vais !” Et le travail minutieux et constant, tout le monde le sait : ça paye ! En sept ans, l’ancienne entreprise publique est devenue un acteur incontournable des solutions d’identité numérique dans les échanges mondiaux. Alexandra aura, humblement, apporté sa pierre à l’édifice.
Aujourd’hui, la directrice commerciale revient presque à ses premières amours en rejoignant BlueBirds. Elle retrouve un univers qui n’est pas si éloigné du monde des consultants, tout en cultivant soigneusement les cordes de commercial qu’elle a ajoutées à son arc depuis le début de sa carrière professionnelle. Finalement, la boucle est bouclée.
Déborah Coeffier