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Zahra Bentahar, recrutement solaire

Voici plusieurs années que vous travaillez avec elles sans vraiment les connaître. Cet été, la newsletter de BlueBirds vous fait découvrir son équipe installée à Casablanca, au Maroc.

Charismatique, lumineuse et loquace. Voilà ce qu’on se dit en rencontrant Zahra Bentahar pour la première fois, Staffing Manager Senior de BlueBirds. On se dit aussi que dans une autre vie, elle aurait fait une excellente commerciale. Ce qui fait beaucoup rire l’intéressée de 32 ans : “En même temps pour être une bonne recruteuse, il faut savoir aussi vendre des profils que des missions !” Réponse du tac au tac, avec un sourire éclatant à faire pâlir le soleil. La personnalité solaire de Zahra Bentahar transparaît par tous les pores de sa peau. Pourtant au départ, cette juriste de formation, dont la première vie professionnelle s’est déroulée à Paris, n’aurait pas parié sur le fait de s’épanouir dans un cabinet au Maroc. “J’avais des a priori et force est de constater que je m’étais bien trompée.” Celle qui connaît le marché du recrutement français sur le bout des doigts après 10 ans d’expérience en région parisienne, redoutait de ne pas maîtriser les codes marocains. “Au final, j’adore. C’est un mindset plus relax et plus chaleureux mais tout aussi exigeant.”

Ce retour à ses racines est aussi pour Zahra Bentahar, l’occasion de boucler la boucle et de revenir à ses racines. Issue d’un milieu ouvert sur le monde, Zahra quitte le cocon familial en 2013 après une licence de droit français à Casablanca pour intégrer un master droit des affaires à Assas. Mais elle s’aperçoit vite que les commentaires d’arrêt et la vie en cabinet d’avocats ne lui conviennent pas. Elle rejoint donc PPA Business School, pour une formation en alternance en Ressources humaines de 2015 à 2017. Elle devient d’abord Chargée de Recrutement pour Taylor River, où elle découvre le sourcing et la chasse. “C’était génial pour une vraie curieuse comme moi, de fouiller dans des CV, découvrir des talents cachés. Je me souviendrai toujours de mon premier placement, parce que pour la première fois, j’ai eu la vraie sensation de contribuer pleinement à la concrétisation d’un projet professionnel qui comptait vraiment pour la personne que j’accompagnais.”

De la start-up au cabinet de chasseurs de tête

Zahra Bentahar passe ensuite un an chez Young et Rubicam, célèbre agence de publicité où elle travaille à la gestion administrative des RH. Puis, elle est recrutée par la start-up AptiSkills où sa mission est de recruter tous les profils pour les fonctions support de l’entreprise. Mais elle décide de retourner en cabinet de recrutement pur et dur avec Lynks Partner, où elle reste presque 3 ans : “C’est grâce à cette expérience que j’estime être une bonne recruteuse aujourd’hui. C’était dur mais formateur. J’ai appris la rigueur et la réactivité. Et puis, j’adore l’adrénaline de ce quotidien-là, où la concurrence est partout.”

Le petit cabinet ne survit malheureusement pas au COVID. Zahra passe ensuite 2 ans au sein de la SFAM Insurance comme recruteuse senior, avant de finalement se lancer comme indépendante. Elle travaille dans une agence de comm, puis chez Chanel. “J’ai réalisé que j’avais les épaules pour bosser en free-lance et j’ai décidé d’y aller à fond !”. Son statut d’indépendante lui permet alors de remettre un pied au Maroc pour se rapprocher de sa famille. Mais malgré le succès, le syndrome de la « solitude du freelance » la frappe de plein fouet et la pousse à reconsidérer la situation. Un mardi d’août, au détour d’une conversation avec sa sœur, celle-ci lui suggère de commencer à chercher un poste à Casa. Le jeudi, elle est engagée chez BlueBirds : “Sur LinkedIn, la cousine d’une des meilleures amies de ma sœur, Siham Sentissi, venait de publier un post sur le podcast enregistré avec Nacer Ben Abdeljalil, membre de la communauté BlueBirds. Je lui ai juste envoyé un ‘Coucou’ pour discuter.” La suite, c’est une belle histoire. L’après-midi même, Zahra rencontre Siham. L’échange est suivi d’un entretien avec Martin Videlaine, qui décide de l’embaucher. “Je cherchais une structure à la fois française et marocaine, à mon image. Ils cherchaient un profil comme le mien. Les planètes se sont alignées. ”

Par Déborah Coeffier