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Voici plusieurs années que vous travaillez avec elles sans vraiment les connaître. Cet été, la newsletter de BlueBirds vous fait découvrir son équipe installée à Casablanca, au Maroc.
“Entre nous, on se dit souvent qu’on a beaucoup de chance. On est une team très soudée.” Voilà un peu plus d’un an que Meryeme El Majdoubi, Staffing manager, a rejoint les bureaux marocains de BlueBirds. Et elle n’est pas prête de quitter les rangs ! Du haut de ses 27 ans, avec son regard doux et ses longs cheveux épais noirs de jais, la jeune recruteuse respire la sérénité.
Pourtant, son travail au quotidien n’est pas de tout repos. Il consiste à “chasser” les meilleurs profils, que ce soit à travers la base de données interne de BlueBirds qui compile plusieurs milliers de talents, méticuleusement classés et répertoriés, mais aussi sur les réseaux sociaux ou via le bouche à oreille. Et ce, vite, très vite : “Notre mission est de proposer trois profils qui collent parfaitement à la demande du client dans un délai de 72 heures et sur un marché particulièrement concurrentiel.” Mais voilà, face à des demandes d’experts sur des domaines aussi pointus que la stratégie, l’IA générative ou la logistique, tout n’est pas qu’affaire de CV et alignement de compétences techniques, tout n’est pas qu’affaire de CV et alignement de compétences techniques. Il y a aussi ce subtil équilibre à trouver entre des personnalités qui vont travailler ensemble, les valeurs d’une entreprise, les manières de manager…
Les bonnes questions pour les soft skills
Bref, il faut avoir de l’instinct et parfois, savoir sortir des sentiers battus. “Je suis quelqu’un de naturellement très sensible et je pense que mes études de psychologie et de communication m’ont appris à développer mon intelligence émotionnelle et mon sens de l’observation. Parce que ce n’est pas toujours si simple de poser les bonnes questions pour faire état de soft skills”, souligne, pensive, Meryeme El Majdoubi.
Au-delà de ses capacités à mettre en lumière les traits sous-jacents d’une personnalité ou les demandes de clients qui vont matcher, la jeune femme a aussi une solide expérience en recrutement grâce à son expérience chez Talentz. Là-bas, la jeune femme a appris le sourcing RH, à se faire confiance et à s’exprimer face à d’anciens CEO ou des membres du top management. “La première fois qu’il a fallu parler salaire avec certains profils, j’étais – il faut l’avouer – assez décontenancée. Mais cela a été particulièrement formateur.” Avec bientôt trois ans d’expérience comme chasseuse de tête puis Staffing manager, Meryeme El Majdoubi, espère continuer à se former au quotidien face aux nouveaux métiers émergents qui demandent une mise à niveau presque quotidienne mais aussi grandir en tant que recruteuse, jusqu’à pouvoir prendre en charge de grands comptes à l’avenir.
Par Déborah Coeffier